Jeudi 5 décembre au Stadium Lille Métropole avait lieu un nouveau match de football universitaire dans le championnat excellence. Nous avons l’habitude de nous intéresser aux équipes et joueurs étant sur le terrain, mais hier nous avons décidé de mettre en avant celui qui dirige cette rencontre. Monsieur Gilles Mervaille arbitre expérimenté, nous a livré sa vision de l’arbitrage et du sport universitaire.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Gilles Mervaille, je suis arbitre du district Flandre depuis une vingtaine d’année. J’arbitre tout ce qui est senior D1 et D2, je fais également de la touche en ligue et j’arbitre également tout ce qui est jeune le samedi après-midi.
Comment êtes-vous devenu arbitre ?
J’ai commencé par jouer très jeune au football, jusqu’à l’âge de 35 ans à peu près et ensuite j’ai voulu rester dans le monde du football. J’ai donc commençait à coacher des équipes mais je me suis aperçu que ça ne fonctionner pas et que ça ne me plaisait pas réellement. Un concours de circonstance a fait que je me suis retrouvé sur le milieu d’un terrain pour arbitrer de façon bénévole. Quelque arbitres sont passés, ils ont regardés un peu et à la fin du match ils m’ont dit que je devrais passer mes examens. De fil en aiguille j’ai passé mon examen, je l’ai eu et j’ai arbitré, et là je me suis rendu compte que j’aimais vraiment ça.
Justement qu’est-ce qui vous plait dans l’arbitrage ?
Ce qui me plait déjà c’est de pouvoir diriger un match, c’est également de pouvoir se donner un peu de pression le dimanche matin quand on sait que le dimanche après-midi on a un match. Ce qui me plait aussi c’est de courir, continuer à faire du sport dans quelque chose que j’aime bien. Parce que courir de façon simple comme ça je le fais mais par obligation.
Quel est votre vision du Sport Universitaire ?
Alors ce n’est pas la première fois que j’arbitre un match universitaire et ce que j’en retiens, c’est la convivialité. C’est le sport, pour dire de faire du sport, même si le résultat au bout est quelque fois important, mais je pense que contrairement à ce qu’on peut voir le dimanche après-midi, c’est tout à fait d’autres valeurs. On a vraiment l’impression que c’est se retrouver entre potes, faire du sport et s’amuser. Niveau arbitrage universitaire, j’encourage vraiment les jeunes à participer aux formations qui leurs sont proposées pour découvrir un nouvel univers.
Que diriez-vous aux personnes qui hésite à se lancer dans l’arbitrage ?
Moi j’essaie de passer le message aux jeunes, on a besoin d’arbitres parce que sans arbitre, il n’y a pas de match. Alors, on est souvent critiqué, surtout en ce moment, mais si on a du plaisir à être sur le terrain, du plaisir à diriger, il ne faut pas s’arrêter à ces critiques. Après, c’est sûr qu’au départ quand on est jeune c’est difficile, parce que quand on fait un match et qu’on essuie des critiques qui ne sont pas fondées du tout et par des gens qui n’y connaissent rien, c’est parfois difficile de s’en remettre mais il faut vraiment passer outre tout ça si on arrive à pouvoir se remettre en question. Après il ne faut pas non plus dire qu’on est maitre du jeu parce qu’on dirige, mais il ne faut non plus écouter ce qu’il se dit autour des terrains.
Côté terrain, c’est l’équipe d’AMOS qui était opposé à Centrale (2) qui s’est imposé sur le score sans appel de 10-0 avec un arbitrage sans accro. Vous pouvez suivre les matchs d’AMOS en direct tel de vrai fan sur leur page Instagram Ultra_amos.